Dès que l’on fait le moindre pas sur la voie du développement spirituel, on se trouve confronté à la notion de niveau vibratoire.
Le niveau vibratoire est une notion bien connue des radiesthésistes dont l’échelle de Bovis est devenue un accessoire de travail incontournable.
Au passage je mentionne que Bovis a réalisé un tour de force que l’on passe sous silence mais qui pourtant est remarquable. En effet, son échelle est exprimée en … unités Bovis. Et tout le monde l’utilise sans sourciller. (J’aurais bien créé une unité Caron Belato, mais je ne savais pas quoi mesurer, alors j’ai laissé tomber. Je plaisante bien sûr).
Pour en revenir à cette histoire de niveau vibratoire, tout le monde voudrait en avoir un qui s’élève de jour en jour. La question est de déterminer comment s’y prendre pour obtenir ce résultat. Bien sûr il n’existe pas de recette miracle, par contre il existe un certain nombre de possibilités. La plus connue et la plus évidente est la pratique régulière de la méditation qui permet d’entrer en contact avec les niveaux subtils de la création et, par voie de conséquence, de se familiariser progressivement avec des niveaux vibratoires de plus en plus subtils.
Mais la méditation seule ne permet pas d’élever notre niveau vibratoire. Si l’on souhaite progresser, il convient d’adopter une attitude vigilante à tout moment. C’est ce qui explique que le comportement permet également de faciliter la progression spirituelle. C’est ici que se fait le lien avec les sept péchés capitaux. La religion chrétienne s’est développée durant l’ère des Poissons. J’ai expliqué le calcul des ères astrologiques dans mon livre « Les cycles dans le temps long » et j’ai mis en évidence le fait que, durant une ère astrologique donnée, son animal symbolique est divinisé. C’est ainsi que durant l’ère des Poissons, la religion chrétienne a fait de tout être humain un « pêcheur » confronté à la notion de « péché ».
Le péché est l’acte ou le comportement qu’il faut absolument éviter. Comme cette période de l’humanité est intervenue en parallèle du Kali Yuga, les grands guides de l’humanité ont érigé certains principes en règles absolues qu’il fallait respecter rigoureusement. Mais ils ont dû estimer que le niveau de l’humanité ne lui permettait pas de comprendre les motivations de ces règles.
La notion de péchés capitaux trouve son origine dans ce contexte. Mais j’ai la prétention de penser que, maintenant que la période du Kali Yuga est terminée, la compréhension des lois de la Nature a progressé, c’est ce qui explique que les sept péchés capitaux peuvent être considérés sous un autre angle. Il ne s’agit pas de règles à respecter aveuglément sous peine d’être voué aux Gémonies, il s’agit d’une liste d’actes dont l’exécution a pour effet immédiat de faire baisser le niveau vibratoire de la personne qui les commet. Cette façon de considérer le problème renvoie chacun à sa propre réalité. Jurer, se mettre en colère, être jaloux et autres entraîne de facto une dynamique de régression et d’échec.
En complément j’ajoute que la réciproque est vraie, la pratique des sept vertus capitales ou, mieux encore, la dynamique d’une pratique spirituelle entraîne de fait l’impossibilité de réaliser de tels actes, parce que cette dynamique crée un cercle vertueux dans lequel ces éventualités ne se présentent même pas. Mais il faut avoir fait un bout de chemin pour le ressentir et l’expérimenter.
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