Dans ce nouveau livre, Patricia Darré fait un point des conceptions actuelles qui nous relient à l’invisible mais également elle donne des conseils judicieux sur le comportement que tout un chacun devrait adopter.
Dès le premier chapitre elle fait quelques mises au point :
Oui, les contacts avec l’au-delà peuvent être dangereux, et ce n’est pas parce que l’élévation du niveau vibratoire de la terre nous rapproche des plans de l’au-delà qu’il faut faire n’importe quoi. « L’invisible est le miroir de notre réalité en ce qui concerne les rencontres que l’on peut y faire … ». Elle enchaîne en donnant quelques conseils pour se prémunir de ces mauvaises rencontres qui sont susceptibles d’avoir des conséquences désastreuses.
Depuis Allan Kardec le monde a changé et l’au-delà aussi. Les médiums devraient évoluer dans leurs conceptions pour en tenir compte. Les changements vibratoires permettent aux médiums de recevoir des messages de nouvelles entités par exemple. S’ils s’ouvraient à ces nouvelles sources de connaissance, leur pratique et leur apport s’en trouveraient enrichis.
Dans le chapitre 2 elle parle de la « résonance de Schuman », (…) « un phénomène atmosphérique naturel, alimenté par la foudre, (…) qui correspond à la fréquence de l’onde principale et permanente entre la surface de la terre et l’ionosphère (…) ». W. O. Schuman calcula cette fréquence en 1950. Or les scientifiques ont constaté que cette fréquence ne cesse d’augmenter. Et Patricia Darré explique les effets que cette augmentation entraîne sur nous. Outre des effets physiologiques, notre relation au temps est modifiée. Nous ressentons une accélération du temps et nous n’arrivons plus à tout faire car « la densité du temps s’est réduite et nous ne bénéficions réellement que de seize heures effectives au quotidien ».
« Le champ magnétique de la terre se raréfie, nous sommes donc moins protégés et de plus en plus bombardés par toutes sortes d’énergies … » ce qui entraîne des conséquences sur notre physiologie (bourdonnements d’oreilles …) et sur notre sommeil qui est de moins bonne qualité. Mais les effets ne se manifestent pas uniquement sur notre physiologie, ils se manifestent à des niveaux beaucoup plus subtils : « La Terre se rééquilibre pour retrouver son harmonie et il nous est demandé de faire pareil (…). Par conséquent, ces énergies conduisent à la naissance d’un nouveau soi qui n’a pas forcément envie de voir les vieux amis mais plutôt de nouvelles connaissances (…) ». Un peu plus loin elle ajoute : « C’est un changement total, avec de nouveaux ressentis et des aspirations nouvelles ».
Et, bien évidemment, si les individus changent, les sociétés doivent évoluer : « Les schémas à la base de nos sociétés sont bousculés et se désagrègent progressivement ». Patricia Darré va plus loin en avançant que les systèmes politiques, sociaux et économiques en place seront remis en question (de gré ou de force ?) pour s’adapter à la nouvelle donne.
Par ailleurs elle met en garde contre tous ces mouvements ésotériques qui émettent des thèses qui relèvent de la spiritualité de hall de gare. Elle est résolument pragmatique et cadre le problème en rappelant que notre challenge est de nous adapter à ce nouveau niveau de vibration afin de pouvoir continuer notre parcours. Ce travail d’adaptation passe entre autre par un nettoyage énergétique.
Sans transition, je relève cette petite phrase qui a valeur de maxime : « Chaque fois que nous répondons de manière négative à la négativité, nous engendrons encore de la négativité (…). Il faut donc réagir sainement et sereinement sans rentrer dans le jeu de la négativité, sans être dans le ressentiment, mais dans l’action positive et l’apaisement ».
Dans le chapitre 3, Patricia Darré rappelle quelques grands principes. Le premier point consiste à arrêter de se mentir. « On se ment car bien trop souvent nous considérons que ce qui nous arrive est la faute des autres ». Nous devons nous responsabiliser. Mais « la vie ne fait que revenir sur nos fragilités pour nous renforcer, elle va toujours cogner là où cela fait mal ». (…) « De ce point de vue, les gens qui nous blessent ou qui nous dérangent nous aident à prendre conscience de nos blessures et nous indiquent ce sur quoi il faut que nous travaillions pour cicatriser et mieux avancer ».
Par ailleurs, il convient de réaliser que « Chacun a une mission dans cette vie, et il n’est pas question de dénigrer sa spécialité ou celle des autres mais de trouver sa place avec les autres pour vivre ensemble ».
Un peu plus loin, elle explique comment toutes les croyances que l’on nous a inculquées depuis l’enfance influencent notre vie. Ces croyances, ces formes-pensées nous empêchent de nous développer librement tant que nous leur accordons du crédit. Elle parle d’auto-envoûtement qui a pour effet de nous faire reproduire toujours les mêmes schémas désagréables dans notre vie, ce que l’on peut qualifier de répétition du karma. Le travail à réaliser consiste à inverser cette tendance.
Patricia Darré pousse à la rébellion : « Est-ce que toute ma vie je vais me limiter à être ce qu’ont pensé de moi mes parents, mes proches, ma cellule familiale quand j’étais enfant ? ».
Le phénomène est facile à éradiquer : les évènements fâcheux que nous connaissons entrent en résonance avec une image erronée que nous nous faisons de nous-même. Adoptons une autre image de nous-même et les évènements que nous connaîtrons à l’avenir entreront en résonance avec cette nouvelle image.
« La solution ne peut venir que de nous » et passe par une reprogrammation de nous-même. « Se reprogrammer implique d’éliminer toutes nos croyances et nos pensées négatives, celles qui nourrissent nos formes-pensées et que notre mémoire du corps continue d’émettre. Et cela passe nécessairement par le contrôle de nos pensées, par le fait de réussir à en modifier le cours, à penser autrement ».
Concernant les pensées négatives, Patricia Darré amène une nuance subtile. Elle nous incite à les éliminer et non à les refouler.
Elle conclut ce chapitre sur une note très positive : « Quand on se donne la peine de se poser les bonnes questions, de réfléchir, de trouver et de comprendre les causes de ce qui nous freine, nous avançons à vive allure ! ».
Un peu plus loin elle nous incite à nous défaire de tout ce qui est superflu dans notre vie et qui nous emprisonne dans une routine confortable qui nous maintient en état de stagnation. Elle ajoute que faire des choix nous permet d’animer notre vie.
Le chapitre 4 est consacré à la paralysie du sommeil et aux EMI.
Selon son témoignage la paralysie du sommeil est provoquée ou associée à la survenue d’entités malveillantes qui viennent agresser le dormeur. J’ose espérer que pareille mésaventure ne survient que lorsque le niveau vibratoire de l’agressé est suffisamment bas pour le rendre vulnérable. Par contre l’attitude curatrice qu’elle préconise en pareil cas me convient, à savoir qu’il convient de ne pas se victimiser mais au contraire de se montrer combattif de façon à effaroucher et repousser l’entité agressive. Il s’agit d’un point de vue adapté pour tout ce qui concerne nos échanges avec l’invisible.
Elle insiste sur le fait qu’il existe autant d’EMI (Expériences de Mort Imminente) négatives que d’EMI agréables, mais cette soi-disant statistique est occultée afin de ne pas inquiéter les mortels que nous sommes. Honnêtement je n’en sais rien, j’espère juste qu’elle n’écrit pas ce genre d’information dans un but de provocation. Pour ma part je me rattache à l’idée que la qualité de notre continuation dans l’au-delà dépend de notre niveau d’évolution spirituelle.
Le cinquième chapitre s’ouvre sur des considérations inédites. Patricia Darré explique qu’elle cohabite avec l’esprit d’un moine qui garde une église et un cimetière. Or, de nos jours, ni l’église ni le cimetière, qui datent du VIIème siècle, ont été conservés. Ce constat revient à dire que, en un point précis de l’espace-temps, deux réalités (ou plus ?) peuvent coexister. Cette conception que je percevais intuitivement et qui trouve ici sa confirmation peut s’expliquer par le fait que le corps humain ne peut percevoir qu’une certaine amplitude des champs vibratoires, mais cela ne veut pas dire qu’il n’en existe pas d’autres. En d’autres termes nous ne sommes capables de percevoir qu’une partie de la réalité qui est plus complexe que ce que nous croyons.
A cela s’ajoute le fait que notre perception linéaire du temps qui nous semble intangible n’est qu’une des façons possibles de le percevoir. Il semble plus judicieux de considérer qu’il existe plusieurs plans d’existence dotés de niveaux vibratoires distincts et de temporalités différentes. Et certains esprits dont les perceptions sont affinées peuvent percevoir ponctuellement des niveaux différents de celui sur lequel ils se trouvent.
L’anecdote rapportée par Patricia Darré présente une autre notion qu’il convient de souligner. Le moine gardien du site a expliqué qu’il était allé dans l’au-delà, mais qu’il a choisi de revenir afin de continuer sa mission de gardien du site. Ce qui nous amène à compléter les conceptions couramment admises qui veulent que les âmes coincées dans notre plan d’existence doivent être expédiées dans l’au-delà. Avant de les aider (de les forcer ?) à partir, il est préférable de leur demander leur avis.
Le dernier chapitre est consacré au docteur Lang. Ce médecin a été incarné. Il est mort en 1937 mais sa passion pour la médecine le pousse à continuer à pratiquer son art qu’il exerce en incorporant au moins partiellement le corps des médiums avec lesquels il travaille, dont Patricia Darré.
La particularité de ce type de soins, outre son côté inhabituel, réside dans le fait que le docteur Lang intervient sur le corps éthérique.
Au détour du récit de cette étonnante collaboration, je relève ce court extrait : « Il a donc refusé de soigner le patient contre son gré. Le désir de guérir chez le malade est très important pour lui car il permet une plus grande certitude quant à l’efficacité des soins prodigués. Cela peut même constituer un facteur d’accélération de la guérison ». Cette remarque me conforte dans le constat que, quelle que soit notre situation, notre destinée, nos limites, nous avons toujours une part de choix, un espace de liberté qui permet de décider de notre vie. Cela est également vrai en matière de santé.
« N’ayez pas peur de la vie » m’apparaît comme une enquête journalistique à la pointe des avancées actuelles sur l’invisible mais également sur les règles à connotations spirituelles à mettre en œuvre dans nos vies pour avancer de façon harmonieuse dans notre développement personnel.
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